Psittacose ou Chlamydiose
Maladie ou fièvre des perroquets, maladie transmissible à l´homme suite à une inhalation des agents infectieux qui eux sont sécrétés par les fientes et les jetages. Les porteurs représentent 70% de la population des psittacidés.
Un traitement est possible avec des antibiotiques. L´infection chez l´homme varie, mais peut se déclarer sous forme de pneumonie et de méningite.
Probablement une des maladies les plus connues, la psittacose, aussi connue sous le nom de chlamydiose est une maladie bactérienne. C'est une maladie très répandue, dans les élevages autant que dans les importations. Cette maladie s'attaque au foie de l'oiseau, c'est la raison pour laquelle que lorsqu'il en est atteint, il a souvent les urates (partie liquide des selles) jaunes. Ceci est un des premiers symptômes. L'oiseau peut également avoir l'air abattu, manquer d'appétit, éternuer et avoir des écoulements nasaux. Il est important de savoir que l'oiseau peut également être porteur asymptomatique, ce qui veut dire qu'il peut secréter la maladie sans lui-même tomber malade.
Sans s'alarmer, il est quand même important de s'assurer que notre oiseau de compagnie n'est pas atteint ou porteur. Il existe des tests pour dépister la maladie et le traitement est assez simple. Consultez votre vétérinaire.
( APV ) - Polyomavirus
Maladie contagieuse, dont l´origine est un polyomavirus, chez les éleveurs cette maladie est bien connue sous le nom de mue française. Le virus se transmet par les sécrétions de l´animal et la poussière. Chez la majorité des perroquets, ce virus s´élimine avec le système immunitaire, chez les bébés néanmoins, il mène à la mort avec des hémorragies internes.
Comme son nom le mentionne, il s'agit d'un virus, donc aucun traitement n'existe pour cette maladie. La seule solution est la prévention. Cette maladie atteint les oisillons très jeunes encore au nid. Le décès de l'oisillon survient très tôt, entre la troisième et la sixième semaine de vie de l'oisillon qui se retrouve avec des ecchymoses sur le corps; une léthargie et un manque d'appétit précèdent souvent la mort. Les oiseaux peuvent par contre rester porteurs et ainsi propager la maladie dans l'environnement et la transmettre à d'autres oiseaux.
( PMV ) - Paramyxovirus
Maladie virale dont il reste beaucoup de mystères, en fait le PMV variant perroquet se différencie de tout ce que l´on connaissait des PMV aviaires. En tout cas, ce virus semble responsable de troubles nerveux et de la dite proventriculite avec une destruction des plexus nerveux myentériques. La transmission des parents vers les jeunes est possible: soit par l´oeuf (infection intra-utérine), soit la contamination de l´embryon avant que se fasse la coquille, soit par les premiers gavages avec le lait de jabot sachant que les lésions virales se trouvent dans la paroi de celui-ci.
Pacheco (Herpès virus)
Maladie de Pacheco, virus de la famille des herpes, transmis par la route fécale-orale. cette maladie méne à la mort suite à une hépatite certaines races sud-américaines (perruche nanday, de patagonie) sont souvent porteur et ne meurent pas eux-mêmes, mais excrètent le virus d´une manière intermittente et infectent ainsi les autres un test de sang permet de détecter les porteurs.
Les conures sont souvent montrés du doigt quand vient le temps de parler de cette maladie, sans toutefois le mériter plus qu'une autre race. Le Pacheco a souvent été vu dans les stations de quarantaine et se traduit rapidement par une mort subite de l'oiseau. A ce jour, aucun traitement n'existe. La vaccination est maintenant disponible, mais peu utilisée, il semble que la maladie de Pacheco soit peu ou pas présente depuis plusieurs années.
PBFD (Psittacine Beak and Feather disease)
Maladie contagieuse dont l´origine est un circovirus, la transmission se fait par la poussière des plumes et les sécrétions de l´animal infecté.
Après infection, le temps d´incubation varie selon l'espèce, l'âge, et l'état général et nutritionnel. Soit le perroquet atteint élimine le virus lui-même par son système immunitaire, soit il en meurt ou bien il développe la maladie chronique avec perte de plumes, plumes anormales, bec déformé.
La maladie du bec et des plumes. Les symptômes sont des pertes de plumes anormales ( rien à voir avec la mue) et éventuellement le bec peut lui aussi tomber. La mort de l'oiseau se fait sentir à petit feu. Il atteint plus fréquemment les jeunes oiseaux. La cause de la maladie est une bactérie qui se loge dans les cellules de l'oiseau et qui, par la suite, l'affaiblit jusqu'à ce que les plumes tombent. Une repousse anormale des plumes peut également laisser présager le problème.
PDD (Proventricular dilatation disease)
La dilatation du proventricule en est une qui laisse perplexe. Aucun test n'existe encore (à ma connaissance) pour détecter cette maladie, seul les rayons X peuvent donner une petite idée de l'état de l'oiseau. Mais puisque tous les oisillons ont le proventricule dilaté, il est très difficile de poser un diagnostique pour ceux-ci. Les symptômes sont normalement les suivants, grains non digérés dans les selles, anorexie, perte de poids rapide, dépression, plaies sur le corps mais spécialement la tête. Une biopsie du jabot peut s'avérer positive, lorsque l'oiseau est atteint. Par contre, la biopsie peut également être un faux négatif. Effectivement le virus, car les spécialistes suspecte que ce soit un virus, peut ne pas être présent dans certains nerfs et tissus pris lors de la biopsie sans toute fois démontrer que l'oiseau ne soit pas réellement porteur du PDD.
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